Carton d'invitation

Une renaissance... Une envie de partager un moment, de confronter mon travail au regard de l'autre. Non sans crainte évidemment, mais curieuse de comprendre ce que peut ressentir l'autre. J'ai toujours été étonnée par la perception que peut avoir un autre œil que le mien. C'est dans cette perception que j'apprends à me connaître.
Exposition le 14 et 15 janvier 2012, 2 bis rue matheron à Aix en Provence. Vernissage le samedi 14 janvier à 18h. Entrée libre.
Venez nombreux.

Difficile d'attenter à l'image de ses enfants. Une certaine intimité se crée dans l'atelier, le format est de petite taille, la gestuelle retenue. Le pinceau devient caresse sur les visages figés imprimés. Le sentiment d'amour sacralise la photo et m'empêche de la voir comme un simple objet. Je la recouvre de pigment et le visage s'efface. Je frotte pour le faire réapparaitre mais il est trop visible et s'intègre mal. Trouver le bon dosage...

Baiser 30x30 acrylique sur toile, pigments, mortier, photo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Songe V acrylique sur toile, mortier, pigments, photo 40x40

Songes

Depuis longtemps j'avais le projet d'intégrer la photo dans mon travail, au même titre que l'écriture. La difficulté étant de la faire apparaitre en partie seulement. Point trop en dire, seulement suggérer. La caler entre deux strates. Travailler les transparences. Mes essais ne me satisfont pas encore. J'ai du mal à naviguer entre la matière et les glacis. Le papier ne s’intègre pas assez. Il ne semble pas être un bon choix. Il va falloir que j'aille faire un petit tour chez l'imprimeur...

Songe IV acrylique sur toile, mortier, pigments, photo 50x50

Songe III acrylique sur toile, mortier, pigments, photo 60x60

Songe II acrylique sur toile, mortier, pigments, photo 50x50

Songe I acrylique sur toile, mortier, pigments, photo 50x50

Histoires possibles

Ça a commencé dans les transports : le métro - the tube in London. J'observe les gens qui m'entourent et j'invente des histoires. Mon regard s'est posé sur leurs pieds. Leur positionnement est très expressif.  La forme de la chaussure, son état, et sa couleur donnent des indications sur la personne. Puis j'ai continué dans la rue. Mais c'est plus difficile, les gens sont moins statiques, il y a beaucoup de mouvement, et tant de choses à voir. Une paire de collants bleu électrique, genre IKB, pressée, bondit des escaliers sur ma droite, et agrippe mon regard. L'association avec des ballerines roses détonne. Voilà quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux. J'ai de la chance, elle s'arrête pour discuter.  Clic ! In the box !!!