Venise

La grue Arsenal Venise 10 septembre 2011 feutres et stylo

 

 

 

 

 

vue de l’hôtel architecture 11 septembre 2011

Très peu de croquis à Venise, seulement deux. Peu de temps pour se poser, beaucoup de choses à voir, tout est beauté. Deux dessins faits dans l'urgence, en quelques minutes alors que le rêve de prendre mon temps pour saisir tous les détails m'assaille. L'envie de revenir est là, juste pour croquer la ville. Douce folie.

Venise 10 septembre 2011
Dès les premiers pas dans Venise, la magie opère. De nuit comme de jour, sa beauté vous coupe le souffle, active vos rétines, titille vos narines, délasse vos tympans tout en vous couvrant de sa moiteur maritime. Grouillante par moment, tranquille à d'autres, elle vous laisse le choix entre vous frotter à la foule de la place saint marc ou vous perdre dans les ruelles désertiques, le nez en l'air, à observer les nombreux étendages colorés, à écouter le clapotis de l'eau et le léger bruit discret du bois des gondoles contre leurs pilotis.

Humour (acte IX BIS 2 ) j'ai exposé à côté de Roman Opalka à Venise

Exposition collective Roman Opalka, Maryse Miraglia, Chrystel Regord devant la galerie Michela Rizzo à Venise dimanche 11 septembre 2011 de 9h35 à 9h45.
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Humour (acte IX BIS ) j'ai exposé devant le gugghenheim de Venise

Exposition collective Maryse Miraglia et Chrystel Regord devant le musée Peggy Guggenheim de Venise .Samedi 10 septembre 2011 18h30

Frustrées de ne pas avoir eu le temps de visiter le musée Peggy Guggenheim, on s'est consolées en exposant devant, face aux derniers rayons de soleil. Je me suis fait  la promesse d'y revenir et de combler ce manque. Après Bilbao, New York, il n'est pas pensable d'oublier Venise. Un petit goût d'inachevé donc...
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Humour (acte IX) j'ai exposé à la biennale de venise

Exposition collective Maryse Miraglia et Chrystel Regord devant James Turrell. 10 septembre 2011. 11h36 à l'arsenal.

On s'attaque à du gros : la biennale de Venise, carrément !!! et pas devant l’œuvre de  n'importe qui : James Turrell. Je crois que c'est sa présence à la biennale qui m'a décidé d'y aller. je voulais expérimenter son œuvre.  J'aurais aimé exposer en son sein, mais impossible, le surveillant n'a rien voulu savoir.  On s'est contentées d'exposer à la sortie, comme des voleuses.  Heureusement, ce ne fut pas le cas pour les œuvres ci-dessous.

Exposition collective Maryse Miraglia et Chrystel Regord dans l’œuvre " Chance" de Christian Boltanski au pavillon français.14h17 11 septembre 2011 aux jardins.

Oui, on a osé. et on a pris tout notre temps...

Exposition collective Maryse Miraglia et Chrystel Regord à la 54e biennale de venise.
Là c'était juste pour le plaisir de l'acte.Se payer l'entrée.

Exposition collective Maryse Miraglia et Chrystel Regord dans l’œuvre très ludique de Norma Jeane

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Bleu outremer

"Bleu outremer" 80 x 80 acrylique sur toile, mortier, pigments, encre de chine,
reliques de dorades

Bleu outremer ou bleu outre-tombe, reliques de dorades pétrifiées dans la matière. Les vertébrés, réduits à leur classification ne sont plus. Présence/absence, leur structure est pourtant bien là, formant même un banc.

Rouge baiser

"Rouge baiser" 80x80 mortier, encre de chine, pigments, acrylique sur toile

Plongeon dans la matière et la couleur. Le format de 80 x 80 permet un rapport plus étroit entre la toile et le corps. J'avais commencé par des formats bien plus petits 15 x 15 ou 20 x 20 et leur présence était déjà assez forte, ne serait-ce que par l'intensité de la couleur. Il fallait que je passe à un format plus grand.

Demain, dès l'aube

"Demain, dès l'aube" 100x81 acrylique, pigments, mortier

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo