15 mn pour faire du Land Art. Un minimum de matériaux (olives et queues de lavandes) et une belle lumière rasante avec laquelle jouer. Un défi relevé au théâtre du Centaure à Marseille cet après-midi.
mardi 20 novembre 2012
samedi 10 novembre 2012
Mythologie personnelle - Genèse.
Comment en suis-je arrivée à créer ma propre mythologie ? Avec une
amie plasticienne, en 2010, devant la difficulté de trouver des lieux
d'expositions, j'ai fait le pari (non sans humour) d'exposer dans les
plus grands centres d'art contemporain. Devant le refus répété des
galeries, j'avais envie de m'offrir des expositions dans les endroits
les plus prestigieux de l'art. Profitant de mes voyages plus ou moins
lointains et de
mes déplacements, je me suis mise à jouer avec les mots, avec l'espace
et le lieu, créant ma propre mythologie personnelle. Ma démarche (que
vous pouvez voir dans le chapitre humour) se divise en deux parties : "j'ai exposé au musée..." et "j'ai exposé avec...".
Je fabrique des petites toiles que j'appelle "mes peintures voyageuses", que j'emporte dans mes bagages. Le concept est de les exposer quelques secondes devant un grand centre d'art contemporain, l'idéal étant de pouvoir le faire à l'intérieur à côté d'une œuvre d'un artiste reconnu et de prendre une photo témoin. Suis-je une artiste pirate ? Peut-être, peut-être pas. Tout dépend du regard que l'on porte sur la chose. Je reste toujours dans la légalité et je ne le fais pas de manière anonyme. Tous les centres dans lesquels j'ai exposé reçoivent un mail signalant l'acte. Certains me répondent (comme le centre Pompidou ou les musées de Londres), d'autres pas. A mon actif aujourd'hui j'en suis à XXI actes. PARIS (Centre Pompidou, Musée d'art moderne et galeries), LONDRES (National Gallery, British Museum, Tate Modern, Zabludowicz Collection), BILBAO (Guggenheim), MONTRÉAL (Musée d'art contemporain), VENISE (Biennale et Guggenheim), MONTPELLIER (Musée Fabre), SAINT PAUL DE VENCE (Fondation Maeght), LYON (Mac), SETE (Mac et Miam), BARCELONE (Musée Picasso, Fondation Miro), ARLES (rencontres photographiques), NEW YORK (MOMA, MET, Guggenheim), RIO (Mac) et MARSEILLE (Mac)sont mes cibles atteintes. J'ai pu confronter mes toiles avec celles de Jacques Monory dernièrement, Roberto Coda Zabetta Verdade, Daniel Buren, Robert Combas, Alberto Giacometti, Joan Miro, Carl André, Richard Long, Norma Jeane, Christian Boltanski.
Mes projets : Le Louvre, Orsay... De temps en temps j'expose avec l'artiste Maryse Miraglia, j'aimerais pouvoir organiser des rendez-vous avec d'autres artistes plasticiens dans la même situation que moi et créer ainsi des expositions collectives pirates. (Si vous êtes intéressés pour y participer, faites le moi savoir en m'envoyant un message à ce post. ).
Je fabrique des petites toiles que j'appelle "mes peintures voyageuses", que j'emporte dans mes bagages. Le concept est de les exposer quelques secondes devant un grand centre d'art contemporain, l'idéal étant de pouvoir le faire à l'intérieur à côté d'une œuvre d'un artiste reconnu et de prendre une photo témoin. Suis-je une artiste pirate ? Peut-être, peut-être pas. Tout dépend du regard que l'on porte sur la chose. Je reste toujours dans la légalité et je ne le fais pas de manière anonyme. Tous les centres dans lesquels j'ai exposé reçoivent un mail signalant l'acte. Certains me répondent (comme le centre Pompidou ou les musées de Londres), d'autres pas. A mon actif aujourd'hui j'en suis à XXI actes. PARIS (Centre Pompidou, Musée d'art moderne et galeries), LONDRES (National Gallery, British Museum, Tate Modern, Zabludowicz Collection), BILBAO (Guggenheim), MONTRÉAL (Musée d'art contemporain), VENISE (Biennale et Guggenheim), MONTPELLIER (Musée Fabre), SAINT PAUL DE VENCE (Fondation Maeght), LYON (Mac), SETE (Mac et Miam), BARCELONE (Musée Picasso, Fondation Miro), ARLES (rencontres photographiques), NEW YORK (MOMA, MET, Guggenheim), RIO (Mac) et MARSEILLE (Mac)sont mes cibles atteintes. J'ai pu confronter mes toiles avec celles de Jacques Monory dernièrement, Roberto Coda Zabetta Verdade, Daniel Buren, Robert Combas, Alberto Giacometti, Joan Miro, Carl André, Richard Long, Norma Jeane, Christian Boltanski.
Mes projets : Le Louvre, Orsay... De temps en temps j'expose avec l'artiste Maryse Miraglia, j'aimerais pouvoir organiser des rendez-vous avec d'autres artistes plasticiens dans la même situation que moi et créer ainsi des expositions collectives pirates. (Si vous êtes intéressés pour y participer, faites le moi savoir en m'envoyant un message à ce post. ).
Humour (Acte XX Bis) J'ai exposé avec Jacques MONORY
Au MAC de Marseille en déambulant parmi la collection du musée, (j'aime visiter les expositions en me demandant quelle sera l’œuvre élue pour participer à l'acte numéroté de la série "HUMOUR" "j'ai exposé avec...") notre choix s'est posé sur "For all that we see or seem a dream within a dream" de Jacques MONORY . Notre peinture un rêve ? Pourquoi pas. Notre acte XXI en est un.
La mise en espace des peintures voyageuses crée un lien visuel avec celle de MONORY. Comme si le personnage bleu regardait ces petites intruses d'un instant...
La mise en espace des peintures voyageuses crée un lien visuel avec celle de MONORY. Comme si le personnage bleu regardait ces petites intruses d'un instant...
Acte XXI Bis, j'ai exposé avec Jacques MONORY peintures voyageuses exposition collective Chrystel REGORD Maryse MIRAGLIA vendredi 9 novembre 12h05 |
Humour (Acte XX) J'ai exposé au MAC de Marseille
Vendredi 9 novembre, à 10h32, j'ai exposé avec l'artiste Maryse Miraglia au MAC de Marseille.
Pour connaître la genèse du projet cliquer ICI. Pour connaître les lieux d'expositions passées, cliquer Là.
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Exposition collective au MAC de Marseille Peintures voyageuses Maryse Miraglia, Chrystel Regord vendredi 9 novembre 10h32 acte XXI |
jeudi 8 novembre 2012
mercredi 7 novembre 2012
Prendre le large et se rendre à Ilha Grande
Il est une île au large de Rio qui ressemble à un paradis. Pas celui traditionnellement blanc, mais plutôt un où la couleur envahit les murs, les sols, vous saute à la figure et s'incruste dans la rétine.
mardi 6 novembre 2012
Humour (Acte XIX Bis) j'ai exposé avec Roberto Coda Zabetta VERDADE
Roberto Coda Zabetta VERDADE expose en ce moment au musée d'art contemporain de Nitéroi à Rio de Janeiro. J'y ai exposé quelques minutes à ses côtés.
Pour connaître la genèse du projet cliquer ICI. Pour connaître les lieux d'expositions passées, cliquer Là.
Pour connaître la genèse du projet cliquer ICI. Pour connaître les lieux d'expositions passées, cliquer Là.
Peinture voyageuse de Chrystel Regord devant Preti fuori di chiesa de Roberto Coda Zabetta Verdade |
Humour (Acte XIX) J'ai exposé au musée d'art contemporain de RIO de JANEIRO (NITEROI)
Pour le 20e acte, une ville significative : RIO de JANEIRO. Ou plutôt NITEROI qui se situe à une vingtaine de kilomètres de RIO.
J'ai exposé à RIO...
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J'ai exposé à RIO...
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Peinture voyageuse devant le Musée d'Art Contemporain de Niteroi à RIO DE JANEIRO de l'architecte Oscar Niemeyer |
NITEROI musée d'art contemporain
Musée d'art contemporain de l'architecte Oscar Niemeyer |
Les envahisseurs sont de retour. |
EAU
Finalement je retrouve dans mes photographies la même problématique qui habite mes peintures : celle de l'image qui ne se révèle que partiellement, gardant un certain mystère, un sens caché, laissant l'imaginaire faire le reste.
Fenêtre sur cour à RIO
Du balcon de l'appartement j'observe les architectures qui s'imbriquent les unes aux autres, puis mon regard s'attarde sur les fenêtres souvent ouvertes, laissant entrevoir des brins de vies. La nuit est tombée sur Rio, et les fenêtres se colorent de différentes teintes. Je commence à faire des photos, avec différents réglages, sans m'apercevoir que je suis repérée. Une jeune femme tire le rideau, indisposée par ma présence.
Rideaux !!! |
Cours de natation |
Vue de la plage de Copacabana |
RIO de JANEIRO l'élégante
En Sortant de l'aéroport de Rio de Janeiro, assommée par la fatigue du voyage mais excitée d'être là, je m’efforce d'enregistrer mes premières impressions : l'odeur de gazole identique à tous les parkings souterrains remplit mes narines, la chaleur me tombe dessus immédiatement, mes vêtements collants deviennent inconfortables. La voiture démarre, le chauffeur ne parle pas français, ni anglais, l'autoroute traverse des favelas, et me voilà partie en direction de Copacabana... Le contraste est saisissant ! Autant de luxe côtoyant la pauvreté... Je me sens en décalage, étrangère au pays, en phase d'observation et de découverte. La barrière de la langue y contribue fortement. Et pourtant en arrivant en ville je n'ai pas la sensation de grand dépaysement. Peut-être parce que c'est une grande mégapole... ou peut-être parce que ce n'est pas mon premier voyage. J'ai le sentiment de rester sur la touche, en bordure, de ne pas arriver à plonger dans le pays. Je m'interroge... Je fais des rapprochements avec d'autres villes telles que Nice, Barcelone, ou avec d'autres pays comme le Vietnam, curieusement le dépaysement viendra les jours suivants. Petit à petit, jour après jour je me laisse envahir par la vie brésilienne, par ses couleurs, son esthétisme, ses musiques, sa langue si chantante, si douce. Et je comprends alors que je laisse tomber ma carapace d'européenne. Je passe en phase d'adaptation, je sillonne plusieurs quartiers, plusieurs lieux : Copacabana bien sur, Ipanema, Leblon, le Corcovado et ses escaliers qui mènent au Christ rédempteur, le pain de sucre permettant d'avoir un point de vue sublime sur la baie de Rio. Je me rends également à Ilha Grande où j'ai un autre aperçu du Brésil : la jungle, les singes, les fleurs sauvages, les cascades, les piscines naturelles, l'absence de voitures. J'observe comment vivent les cariocas, et encore une fois, comme à chaque voyage, je prends une leçon de vie et porte un regard différent sur ma manière de vivre en France.
les sols de Copacabana et Ipanema |
L'élégance des pavés de Roberto Burle Marx |
Plage de Copacabana |
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