mardi 6 novembre 2012

Humour (Acte XIX Bis) j'ai exposé avec Roberto Coda Zabetta VERDADE

Roberto Coda Zabetta VERDADE expose en ce moment au musée d'art contemporain de Nitéroi à Rio de Janeiro. J'y ai exposé quelques minutes à ses côtés.
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Peinture voyageuse de Chrystel Regord devant Preti fuori di chiesa de Roberto Coda Zabetta Verdade

Humour (Acte XIX) J'ai exposé au musée d'art contemporain de RIO de JANEIRO (NITEROI)

Pour le 20e acte, une ville significative : RIO de JANEIRO. Ou plutôt NITEROI qui se situe à une vingtaine de kilomètres de RIO.
J'ai exposé à RIO...
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Peinture voyageuse devant le Musée d'Art Contemporain de Niteroi à RIO DE JANEIRO de l'architecte Oscar Niemeyer 

NITEROI musée d'art contemporain

Musée d'art contemporain de l'architecte Oscar Niemeyer
Un musée à l'architecture particulière, au sous sol un restaurant avec une vue magnifique sur la baie de Rio, puis deux niveaux consacrés à l'art brésilien de 1950 à nos jours.
Les envahisseurs sont de retour.

Images de RIO de JANEIRO

Chambre

Plaque d'égouts


Le Corcovado

Copacabana
Chantier naval de RIO

EAU




















Finalement je retrouve dans mes photographies la même problématique qui habite mes peintures : celle de l'image qui ne se révèle que partiellement, gardant un certain mystère, un sens caché, laissant l'imaginaire faire le reste.

Fenêtre sur cour à RIO



Du balcon de l'appartement j'observe les architectures qui s'imbriquent les unes aux autres, puis mon regard s'attarde sur les fenêtres souvent ouvertes, laissant entrevoir des brins de vies. La nuit est tombée sur  Rio, et les fenêtres se colorent de différentes teintes. Je commence à faire des photos, avec différents réglages, sans m'apercevoir que je suis repérée. Une jeune femme tire le rideau, indisposée par ma présence.


Rideaux !!!

Cours de natation


Vue de la plage de Copacabana

















 Ce qu'on y vend le plus : des tongs havaianas et des noix de coco bien fraîches, désaltérantes. 
Lait de coco


RIO de JANEIRO l'élégante

En Sortant de l'aéroport de Rio de Janeiro, assommée par la fatigue du voyage mais excitée d'être là, je m’efforce d'enregistrer mes premières impressions : l'odeur de gazole identique à tous les parkings souterrains remplit mes narines, la chaleur me tombe dessus immédiatement, mes vêtements collants deviennent inconfortables. La voiture démarre, le chauffeur ne parle pas français, ni anglais, l'autoroute  traverse des favelas,  et me voilà partie en direction de Copacabana... Le contraste est saisissant ! Autant de luxe côtoyant la pauvreté...  Je me sens en décalage, étrangère au pays, en phase d'observation et de découverte. La barrière de la langue y contribue fortement. Et pourtant en arrivant en  ville je n'ai  pas la sensation de grand dépaysement. Peut-être parce que c'est une grande mégapole... ou peut-être parce que ce n'est pas mon premier voyage. J'ai le sentiment de rester sur la touche, en bordure, de ne pas arriver à plonger dans le pays. Je m'interroge...  Je fais des rapprochements avec d'autres villes telles que Nice, Barcelone, ou avec d'autres pays comme le Vietnam, curieusement le dépaysement  viendra les jours suivants. Petit à petit, jour après jour je me laisse envahir par la vie brésilienne, par ses couleurs, son esthétisme, ses musiques, sa langue si chantante, si douce. Et je comprends alors que je laisse tomber ma carapace d'européenne. Je passe en phase d'adaptation, je sillonne plusieurs quartiers, plusieurs lieux : Copacabana bien sur,  Ipanema, Leblon,  le Corcovado et ses escaliers qui mènent au Christ rédempteur, le pain de sucre permettant d'avoir un point de vue sublime sur la baie de Rio. Je me rends également à Ilha Grande où j'ai un autre aperçu du Brésil : la jungle, les singes, les fleurs sauvages, les cascades, les piscines naturelles, l'absence de voitures. J'observe comment vivent les cariocas,  et encore une fois, comme à chaque voyage, je prends une leçon de vie et porte un regard différent sur ma manière de vivre en France.
les sols de Copacabana et Ipanema

L'élégance des pavés de Roberto Burle Marx

Plage de Copacabana