Voilà un moment que j'ai cette idée en tête : travailler l'oxydation, la maîtriser (si cela est possible), fabriquer des couleurs et dessiner avec. Mais voilà, je n'avais pas le support, pas le temps nécessaire pour me plonger dans les essais, pas le recul pour m'y mettre vraiment. Et puis j'ai fait une rencontre avec un sculpteur sur métal qui a eu la gentillesse de me donner quelques chutes d'acier. J'ai commencé sur de petits formats, mais la rouille envahissait tout, je n'arrivais pas à faire sortir le dessin. L'oxydation est en perpétuelle transformation, il faut savoir s'arrêter au bond moment. Et il faut être patient. Le résultat ne se voit pas immédiatement. Bref, je galérais un peu. Puis le Covid est arrivé, m'obligeant à rester chez moi. Je venais juste d'acquérir des tôles plus importantes, quelle synchronicité ! Au départ je n'arrivais pas à rester concentrée sur mon travail, peut-être est-ce la faute au virus, à la fatigue... j'ai commencé à faire des tous petits formats 10x10, à travailler avec des caches, on m'avait conseillé l'acide chlorhydrique, j'ai essayé non sans appréhension, et puis j'ai découvert qu'on pouvait oxyder avec du sel, du jus de citron, ou même du vinaigre blanc. Le sopalin plein d'eau donne des effets étonnants également. Alors je me suis lancée ! Et voilà les résultats.
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| Un des premiers essais : oxydation sur plaque d'acier et posca. |
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| Essais de couleurs sur plaque d'acier avec impression de motifs. |
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| "Lumière" Oxydation sur plaque d'acier et acrylique |
Cette année je vous donne deux rendez-vous : à la galerie Les Frangines et vous à Toulon ainsi qu'à l'espace 361° à Aix en Provence jusqu'au 24 décembre où l'une des mes œuvres sera à gagner. Je vous dis à très vite.
J ai le plaisir d' exposer à la galerie @les.frangines.et.vous à Toulon jusqu'en janvier. Merci à Lisa pour son chaleureux accueil.
