jeudi 27 décembre 2012

Peinture numérique

Paysage numérique

Paysage numérique II

lundi 24 décembre 2012

TRACE DANS LA NEIGE























Le bonheur de retrouver la neige, d'y enfoncer mes pas, d'entendre le crissement si familier, et les sons sourds aspirés par le manteau blanc. Un petit brin de malice me traverse l'esprit. Je jette l'objet que j'ai avec moi et je regarde sa trace, insolite. A vous de deviner de quoi il s'agit...

dimanche 9 décembre 2012

Canapé givré


Canapé givré
j'avais déjà repéré ce canapé abandonné dans cet endroit retiré. Ce samedi, alors qu'il venait de neiger et que j'avais complètement oublié son existence, il était toujours là, immobile, complètement givré.

mardi 20 novembre 2012

Le quart d'heure Land Art

15 mn pour faire du Land Art. Un minimum de matériaux (olives et queues de lavandes) et une belle lumière rasante avec laquelle jouer. Un défi relevé au théâtre du Centaure à Marseille cet après-midi.



samedi 10 novembre 2012

Mythologie personnelle - Genèse.

Comment en suis-je arrivée à créer ma propre mythologie ? Avec une amie plasticienne, en 2010, devant la difficulté de trouver des lieux d'expositions, j'ai fait le pari (non sans humour) d'exposer dans les plus grands centres d'art contemporain. Devant le refus répété des galeries, j'avais envie de m'offrir des expositions dans les endroits les plus prestigieux de l'art.  Profitant de mes voyages plus ou moins lointains et de mes déplacements, je me suis mise à jouer avec les mots, avec l'espace et le lieu, créant ma propre mythologie personnelle. Ma démarche (que vous pouvez voir dans le chapitre humour) se divise en deux parties : "j'ai exposé au musée..." et "j'ai exposé avec...".
Je fabrique des petites toiles que j'appelle "mes peintures voyageuses", que j'emporte dans mes bagages. Le concept est de les exposer quelques secondes devant un grand centre d'art contemporain, l'idéal étant de pouvoir le faire à l'intérieur à côté d'une œuvre d'un artiste reconnu et de prendre une photo témoin. Suis-je une artiste pirate ? Peut-être, peut-être pas. Tout dépend du regard que l'on porte sur la chose. Je reste toujours dans la légalité et je ne le fais pas de manière anonyme. Tous les centres dans lesquels j'ai exposé reçoivent un mail signalant l'acte.  Certains me répondent (comme le centre Pompidou ou les musées de Londres), d'autres pas.  A mon actif aujourd'hui j'en suis à XXI actes. PARIS (Centre Pompidou, Musée d'art moderne et galeries), LONDRES (National Gallery, British Museum, Tate Modern, Zabludowicz Collection), BILBAO (Guggenheim), MONTRÉAL (Musée d'art contemporain), VENISE (Biennale et Guggenheim), MONTPELLIER (Musée Fabre), SAINT PAUL DE VENCE (Fondation Maeght), LYON (Mac), SETE (Mac et Miam), BARCELONE (Musée Picasso, Fondation Miro), ARLES (rencontres photographiques), NEW YORK (MOMA, MET, Guggenheim), RIO (Mac) et MARSEILLE (Mac)sont mes cibles atteintes. J'ai pu confronter mes toiles avec celles de Jacques Monory dernièrement, Roberto Coda Zabetta  Verdade, Daniel Buren, Robert Combas, Alberto Giacometti, Joan Miro, Carl André, Richard Long, Norma Jeane, Christian Boltanski.
Mes projets :  Le Louvre, Orsay...  De temps en temps j'expose avec l'artiste Maryse Miraglia, j'aimerais  pouvoir organiser des rendez-vous avec d'autres artistes plasticiens dans la même situation que moi et créer ainsi des expositions collectives pirates. (Si vous êtes intéressés pour y participer, faites le moi savoir en m'envoyant un message à ce post. ).

Humour (Acte XX Bis) J'ai exposé avec Jacques MONORY

Au MAC de Marseille en déambulant parmi la collection du musée, (j'aime visiter les expositions en me demandant quelle sera l’œuvre élue pour participer à l'acte numéroté de la série "HUMOUR"  "j'ai exposé avec...") notre choix s'est posé sur "For all that we see or seem a dream within a dream" de Jacques MONORY . Notre peinture un rêve ? Pourquoi pas. Notre acte XXI en est un.
La mise en espace des peintures voyageuses crée un lien visuel avec celle de MONORY. Comme si le personnage bleu regardait ces petites intruses d'un instant...

Acte XXI Bis, j'ai exposé avec Jacques MONORY peintures voyageuses exposition collective Chrystel REGORD Maryse MIRAGLIA vendredi 9 novembre 12h05

Humour (Acte XX) J'ai exposé au MAC de Marseille

Vendredi 9 novembre, à 10h32, j'ai exposé avec l'artiste Maryse Miraglia au MAC de Marseille.
Pour connaître la genèse du projet cliquer ICI. Pour connaître les lieux d'expositions passées, cliquer .
Exposition collective au MAC de Marseille Peintures voyageuses Maryse Miraglia, Chrystel Regord vendredi 9 novembre 10h32 acte XXI

jeudi 8 novembre 2012

Brazil


Les portes du Paradis (Ilha Grande)

Yellow and blue

Monochrome

Bleu

Favelas

Couleurs de Rio de Janeiro

chantier naval Rio de Janeiro

Sur la route de Niteroi

Favelas

Ipanema

mercredi 7 novembre 2012

Prendre le large et se rendre à Ilha Grande

Il est une île au large de Rio qui ressemble à un paradis. Pas celui traditionnellement blanc, mais plutôt un où la couleur envahit les murs, les sols, vous saute à la figure et s'incruste dans la rétine.






mardi 6 novembre 2012

Humour (Acte XIX Bis) j'ai exposé avec Roberto Coda Zabetta VERDADE

Roberto Coda Zabetta VERDADE expose en ce moment au musée d'art contemporain de Nitéroi à Rio de Janeiro. J'y ai exposé quelques minutes à ses côtés.
Pour connaître la genèse du projet cliquer ICI. Pour connaître les lieux d'expositions passées, cliquer .
Peinture voyageuse de Chrystel Regord devant Preti fuori di chiesa de Roberto Coda Zabetta Verdade

Humour (Acte XIX) J'ai exposé au musée d'art contemporain de RIO de JANEIRO (NITEROI)

Pour le 20e acte, une ville significative : RIO de JANEIRO. Ou plutôt NITEROI qui se situe à une vingtaine de kilomètres de RIO.
J'ai exposé à RIO...
Pour connaître la genèse du projet cliquer ICI. Pour connaître les lieux d'expositions passées, cliquer .

Peinture voyageuse devant le Musée d'Art Contemporain de Niteroi à RIO DE JANEIRO de l'architecte Oscar Niemeyer 

NITEROI musée d'art contemporain

Musée d'art contemporain de l'architecte Oscar Niemeyer
Un musée à l'architecture particulière, au sous sol un restaurant avec une vue magnifique sur la baie de Rio, puis deux niveaux consacrés à l'art brésilien de 1950 à nos jours.
Les envahisseurs sont de retour.

Images de RIO de JANEIRO

Chambre

Plaque d'égouts


Le Corcovado

Copacabana
Chantier naval de RIO

EAU




















Finalement je retrouve dans mes photographies la même problématique qui habite mes peintures : celle de l'image qui ne se révèle que partiellement, gardant un certain mystère, un sens caché, laissant l'imaginaire faire le reste.

Fenêtre sur cour à RIO



Du balcon de l'appartement j'observe les architectures qui s'imbriquent les unes aux autres, puis mon regard s'attarde sur les fenêtres souvent ouvertes, laissant entrevoir des brins de vies. La nuit est tombée sur  Rio, et les fenêtres se colorent de différentes teintes. Je commence à faire des photos, avec différents réglages, sans m'apercevoir que je suis repérée. Une jeune femme tire le rideau, indisposée par ma présence.


Rideaux !!!

Cours de natation


Vue de la plage de Copacabana

















 Ce qu'on y vend le plus : des tongs havaianas et des noix de coco bien fraîches, désaltérantes. 
Lait de coco


RIO de JANEIRO l'élégante

En Sortant de l'aéroport de Rio de Janeiro, assommée par la fatigue du voyage mais excitée d'être là, je m’efforce d'enregistrer mes premières impressions : l'odeur de gazole identique à tous les parkings souterrains remplit mes narines, la chaleur me tombe dessus immédiatement, mes vêtements collants deviennent inconfortables. La voiture démarre, le chauffeur ne parle pas français, ni anglais, l'autoroute  traverse des favelas,  et me voilà partie en direction de Copacabana... Le contraste est saisissant ! Autant de luxe côtoyant la pauvreté...  Je me sens en décalage, étrangère au pays, en phase d'observation et de découverte. La barrière de la langue y contribue fortement. Et pourtant en arrivant en  ville je n'ai  pas la sensation de grand dépaysement. Peut-être parce que c'est une grande mégapole... ou peut-être parce que ce n'est pas mon premier voyage. J'ai le sentiment de rester sur la touche, en bordure, de ne pas arriver à plonger dans le pays. Je m'interroge...  Je fais des rapprochements avec d'autres villes telles que Nice, Barcelone, ou avec d'autres pays comme le Vietnam, curieusement le dépaysement  viendra les jours suivants. Petit à petit, jour après jour je me laisse envahir par la vie brésilienne, par ses couleurs, son esthétisme, ses musiques, sa langue si chantante, si douce. Et je comprends alors que je laisse tomber ma carapace d'européenne. Je passe en phase d'adaptation, je sillonne plusieurs quartiers, plusieurs lieux : Copacabana bien sur,  Ipanema, Leblon,  le Corcovado et ses escaliers qui mènent au Christ rédempteur, le pain de sucre permettant d'avoir un point de vue sublime sur la baie de Rio. Je me rends également à Ilha Grande où j'ai un autre aperçu du Brésil : la jungle, les singes, les fleurs sauvages, les cascades, les piscines naturelles, l'absence de voitures. J'observe comment vivent les cariocas,  et encore une fois, comme à chaque voyage, je prends une leçon de vie et porte un regard différent sur ma manière de vivre en France.
les sols de Copacabana et Ipanema

L'élégance des pavés de Roberto Burle Marx

Plage de Copacabana

lundi 8 octobre 2012

Les murmures de la forêt

Il existe dans la Sainte Baume une forêt sacrée depuis la nuit des temps, peuplée de chênes centenaires tous plus impressionnants les uns que les autres. Leurs branches robustes et longues tissent un épais manteau vert, filtrant les rayons du soleil. Un petit bonhomme aux cheveux couleur de paille s’arrête devant l'un d'entre eux pour écouter le bruissement des feuilles et les murmures de la forêt, pleine de secrets.
Le petit poucet.

samedi 1 septembre 2012

Exposition à la Bergerie à Rougiers le 1er et 2 septembre 2012


 D'abord une rencontre avec Dino, artiste de Rougiers, puis une proposition lancée pour exposer. Un lieu pas commun, sympathique, un chemin dans la nature avec une jolie surprise qui nous attend. La voiture glisse sous les fils multicolores, une belle manière de rentrer dans le sujet.


Un fil rouge guide le visiteur, passant d’œuvre en œuvre.









Le travail d'une artiste : Cathy Posson.








Système d'accrochage champêtre.

Les grues suspendues.